[- Un silence de morts -]

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[- Un silence de morts -]
Premier message marquant l'arrivée d'Aiedail dans la Ville Libre
Ouvert à tous

Une nuit comme toutes les autre se déroulait dans un silence des plus bénins. Un vent froid venait faire serpenter la brume sur le sol dallé de pierres que la main humaine n'avait presque pas refaçonnées. Les nuages, pour cette fois clairsemés, ne semblaient pas vouloir cacher la lune qui colorait de sa lumière blafarde chaque détails de cette somptueuse nuit. Quoi de plus beau que la nature ensommeillée ?

Une silhouette dorée marchait d'un pas nostalgique devant le portail, ayant passée les arches magnifiquement ornementées de légendes pour ensuite arrivée dans ce qui était nommée comme la Ville Libre. Ce lieu de pierre ne semblait pas des plus acceillants mais c'était-là le seul refuge qu'avait pu trouver la jeune Aiedail avant la tombée de la nuit et Dieu seul sait qu'elle aurait tout fait pour trouver un endroit où dormir si elle n'avait pas trouver cette ville. Peut être y resterait-elle ? Espérons que cette vie de nomade cède la place à l'accoutumance d'un endroit nouveau...

Ses ailes se replièrent tandis qu'elle se dirigea dans un coin sombre près d'une chaumière qui, heureusement, ne lui rappellait en rien celle qui lui avait servie de prison dans sa jeunesse. Elle était noblement décorée et visiblement néttoyée de fond en comble depuis peu de temps d'après l'odeur qui lui venait à ses naseaux de dragon. Un bruit ! Aiedail leva sa tête reptilienne vers le ciel où, aparament, aucune silhouette ne semblait se dessiner puis tourna la tête vers l'immense place publique qui s'offrait à elle...On l'avait remarquée ? Où simplement un couple solitaire avait décidé de faire une balade ? Elle le saurait bientôt...

Le jour avait cedé sa place à son opposé, la nuit. Le soleil partait pour aller vers de lointains horizons. Des peuples inconnues allaient surement bientôt sentir la chaleur de ses rayons sur leurs épaules nues. La nature se réveillerait, tandis qu'ici elle s'endormait. Quoi de plus poétique que cet échange de deux âstres ?

Pourtant, Alyan trouvait cette nuit guère poétique. Depuis de longues heures, il se retournait sans cesse sur sa couche. Ses yeux vairons, restaient constament ouverts. Un rayon mordoré venant de la lune vint briller dans ses pupilles noires, achevant de le réveiller complètement. Agaçé, Alyan se leva , s'habilla de son éternelle cape bleu nuit et de ses habits en cuir noir. Sans faire un bruit, il dévala les escaliers et se dirigea vers les écuries. Une douce odeur de fumier ainsi qu'un hennissement de joie l'acceuillirent à son entrée. Un mince sourire s'afficha sur les lèvres trop souvent serrées du jeune homme.

Quelques instants plus tard, il était juché sur le dos de son étalon noir ébaine. Déambulant dans les ruelles sombres de la ville, seule les cliquetis de ses sabres ainsi que celui des sabots de Grimhal annimaient les bruits monotones de la nuit. Arrivé sur la grande place, il entendit un bruissement d'air ! Son regard vairon parcourut la place sans voir l'ombre d'une personne. L'étalon s'arrêta lui aussi, ses oreilles se pointèrent vers une chaumière. L'ouïe plus fine de l'animal donnait souvent des indications à son maître. Plissant les yeux, celui-ci tenta d'identifier ce qui se cachait dans l'ombre du bâtiment ...

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[Désoler de ne pas avoir répondue avant mais même là je n'en ai pas le temps. Je reviens Dimanche et je posterais ma réponse. Aurevoir !]

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Aiedail regardait les alentours avec une certaine appréhension, redoutant l'arrivée d'un ennemi plus puissant qu'elle car, il fallait qu'elle se l'avoue, sa faiblesse se fesait grandissante. Elle n'avait point mangée depuis des lustres, son dernier repas s'étant contenté d'être un maigre faon perdu. Elle recula dans l'ombre bienfaitrice, médusée davantage lorsqu'une silhouette cavalière se présenta devant une écurie. Un homme était sorti sur son destrier...après avoir senti sa présence ?

Elle ferma fermement sa mâchoire puissante de dragonne et détacha la légère sacoche de toile qui contenait ses vêtements pour le posé au sol. Elle replia ses ailes sur son dos écailleux puis entreprit de prendre sa forme humaine, perdant son profil reptilien, ses ailes, sa queue et ses écailles dorées pour les troquées contre un visage séduisant, une peau lisse et un corps beaucoup moins imposant...voir vulnérable. Elle enfilla machinalement et dans le plus grand silence ses habits confortables qu'elle ne portait pas dans son coeur...elle préférait de loin ses écailles à nu...

Elle sortie de l'ombre, habillée convenablement pour une paysanne d'un corset noir recouvrant sa chemise de lin qui, visiblement, servait depuis longtemps. Sa longue jupe laissait pourtant voir ses chevilles et montrait clairement qu'elle n'avait pas eu l'argent pour s'offrir des chaussures. Ce n'était pas des plus pressant pour l'instant. L'instant était maintenant à la fuite dans cette énorme place publique. Elle ne voulait pas attirer la curiosité de l'homme solitaire donc ne courrait pas et marchait d'un pas assuré mais malheureusement sa ruse ne pesait pas lourd quand il fesait nuit car, peut importe son attitude, il n'était pas de coutume de voir une jeune femme se prommener seule la nuit.

Pourquoi n'était-elle pas restée cachée ?